le doute, toujours le doute...

Je croyais que cette saloperie de doute était partie, mais non, elle persiste et signe de surcroît.

Je me retrouve complètement stressée et en vrac alors que tout allait bien.

Ne pas se poser de questions, ne pas réfléchir... Je crois que c'est finalement la meilleure chose a faire. Mais c'est trop tard maintenant que mes neurones du doute se sont mis en action.

Rien ne m'est arrivé pourtant. Je ne jette la pierre à personne, mais la conversation que j'ai eu hier a propos de Bourriquet m'a plus que chamboulée finalement.

Que faut-il au juste? Est-ce mieux de rester dans ses illusions, ou tout simplement de prendre les choses comme elles vont sans se demander si c'est bien ou non? Ou alors voir la réalité en face, la réalité des autres et finalement se dire que tout ne va pas si bien, voire même mal?

Je suis une fan inconditionnelle de la vérité pourtant, mais est-ce que Ma vérité n'est pas plus importante que celle des autres?

Au fil de toutes mes conversations avec Bourriquet, je lui ai dit de plus en plus ce que je pensais, ce que je voulais, ce dont j'avais peur, ce que je ne voulais pas... Lui c'est toujours arrangé pour me rassurer, sûrement parce que sur le moment il croyait dur comme fer à ce qu'il me disait, et sûrement par facilité aussi.
Toujours est-il qu'on m'a fait remarquer qu'un sujet était resté toujours tabou entre nous: la notion de couple. Parce que nous avons toujours dit ce que nous n'étions pas, mais jamais ce que nous n'étions (Ma BF m'avait pourtant dit : pas de phrase négatives, hein?!).
Peut-être par manque de courage aussi, je ne lui avais jamais poser vraiment la question, ou peut-être que c'est lui qui maquait de courage pour me dire ce qu'il pensait clairement sans tourner autour du pot...

Toujours est-il que je n'ai pas pu attendre de le voir pour lui poser la question. Mais je suis restée sans réponse jusqu'à maintenant. Comme quoi, la question n'était pas inutile et que la réponse n'est pas si évidente pour lui.

Je me dis que j'étais mieux lorsque je ne me posais pas cette question, et je me demande si à l'avenir je ne devrais pas me contenter de ce que je veux entendre, de l'idée que je me fais de notre "relation".
Car force est de constater que j'allais bien et là je vais mal.

Est-ce que l'on peut pas se contenter de ce qu'on pense plutôt que de douter de tout? Ne vaut-il pas mieux être bien dans l'ignorance plutôt que malheureux confronté à une réalité dont nous ne voulons pas?

De toute façon la mal est fait et la question posée, il ne me reste plus qu'à patienter maintenant. Et Dieu seul sait que cela fait partie des choses les plus dures...

Comments

[lili]

@ B&M: ça ne la paralyse pas, je dirais plutôt que ça la complique...

@ Ju: je suis d'accord, mieux vaut savoir qu'ignorer, mais quand je sais et que je prend le parti de faire avec, qu'on ne viennent pas me répéter ce que je sais déjà et dont j'essaye de prendre le côté positif...!

@ Ced: tout à fait, l'attente c'est le pire, et je suis dans l'attente... bon pour kierkegaard, tu m'exuseras mai je n'ai pas trop envie de me plonger dans ses bouquins là tout de suite maintenant!
Mais si tu te sens de me faire un résumé synthétique, ne te gêne pas!

[Ced]

Ce n'est pas se poser une question qui est néfaste, c'est d'être en attente de la réponse qui l'est. Je te conseille le concept de l'angoisse de Kierkegaard, il explique ca très bien

Au fait, rapport à Bourriquet... http://lililamazone.canalblog.com/archives/2006/11/08/3118396.html#comments

[Ju la môme]

Comme je te l'ai déjà dit, selon moi, mieux vaut savoir qu'ignorer. On devient véritablement responsable de ce qui nous arrive puisqu'on le choisit en ayant toutes les cartes en main. Et tu sais comme j'aime être maître de ma vie.

[Bouc & Moustache]

Tout n'est pas mauvais dans le doute... c'est même très bien quand ça ne paralyse pas trop l'action