Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Lili L'Amazone
Archives
Catégories
31 janvier 2007

comment j'ai failli lui...

Ne croyez quand même pas que je vais tout vous dévoiler dès la première ligne!

Hier j'ai passé une très bonne journée. Une très bonne fin de journée même!

Après avoir rigolé comme une poule à midi, après avoir parler d'amour, de mes amours, mais pas que des miens, après avoir été en cours, après être rentrée chez moi, puis être repartie à Paris j'ai...

... été manger avec mon père!

Et après (oui il y a quand même un après là aussi!) j'ai rejoins une amie qui n'avait pas le moral, pour que finalement, ce soit plutôt elle qui m'écoute me plaindre et qu'elle me remonte le moral!

On a été dans un petit café, non que dis-je, dans un café.

Nous arrivons donc, et là je vois un magnifique serveur qui vient vers nous! (NON Lili, tu n'es pas poursuivie!)

Ça tombe bien, c'est lui qui s'occupe de notre table.

On commande deux cocktails.

Je ne sais pas ce qu'il m'arrive mais j'ai une envie incroyable de séduire.

Je lui fais des sourires comme je sais bien faire, et je le regarde comme je sais bien faire.

Ma foi, il a l'air réceptif.

Il paraît qu'il fait des petits sourires en coin, me dit ma chère amie!

Je parle évidement de Bourriquet à ma chère amie.

J'ai évidemment les larmes aux yeux à un moment.

Je lui démontre qu'il faut que je le quitte, et une fois de plus c'est moi que je convaincs, puisqu'elle le déteste (comme un peu tout le monde il faut l'avouer!).

Je suis résignée car sûre de moi.

Mais je ne garantie rien, ni aux autres ni à moi-même.

Je regrette un peu forcément de n'avoir pas su faire les bonnes choses au bon moment. Je ne peux pas faire autrement que de penser que j'ai loupé le coche quand j'avais mes chances, ou plutôt quand il m'a donné ma chance...

Je me reprends en main.

Je me souviens :

C'était à ce même café que j'étais venue avec la même chère amie quand j'avais largué (en vain) Ma Bourrique après notre affreuse dispute.

J'avais beaucoup pleuré ce soir là, assise dans ce petit café.

Et là, hier, même pas une goutte n'a osé s'aventurer sur ma joue.

J'étais partagée entre mélancolie et bonne humeur séductrice.

Je ne comprenais pas d'où me venait cette motivation de lui plaire à ce beau serveur.

C'est peut-être parce que je lui ai trouvé un air de Mickael Vartan!

C'est peut-être parce que je suis décidée à tourner la page pour de bon.

C'est peut-être pour me prouver que même en quittant ma Bourrique j'avais de chances de ne pas rester seule longtemps.

C'est peut-être parce que si je pense à ce jeune homme je ne penserais plus à Bourriquet: un homme en chasse un autre!

C'est peut-être parce que si je retrouve quelqu'un tout de suite je ne serais pas tentée de revenir vers ma Bourrique. Parce que les ex c'est terrible. On ne les aime pas forcément, mais on revient toujours vers eux en période de pénurie parce que c'est facile un ex... Et quand on les a aimé, je n'ose même pas imaginer!

C'est peut-être surtout un mélange de tout ça.

Besoin de plaire, de me rassurer, de passer à autre chose, d'avoir l'esprit ailleurs, de redevenir moi.

Besoin de saisir les occasions, parce qu'on n'avait peut-être pas tort de me dire que j'en laissais passer, que chaque fois que quelqu'un me plaisait je le regardais sans rien faire...

Toujours est-il qu'entre mon discours résigné et Mickael (ça y est, il est surnommé!) j'ai laissé filer l'heure.

Je devais rentrer.

On paye.

Il reste et reste et reste à notre table jusqu'à ce qu'on parte.

Moi je n'ose rien.

Qu'est-ce que c'est con la timidité!

Je pars, lui souhaite bon courage tandis qu'il me souhaite une bonne soirée et me dit "à bientôt".

Je lui réponds "à bientôt"! Venant de part, rien de commercial!

Je suis dans la rue, fais 50 mètres, ma chère amie me dit que je suis bien conne de pas lui avoir laissé mon numéro.

Je suis de son avis.

Je trouve des excuses : j'ai pas de stylo (faux), j'ai pas de papier (faux).

Mais ma chère amie A tout!

Je me décide à écrire mon numéro sur un emballage de freedent en espérant qu'il ne va pas croire que je prends des shwimgum parce que je pue du bec.

Je marche vers le café les jambes tremblotantes.

Putain, toujours cette foutue timidité!

Il n'est plus à la terrasse.

Je ne peux pas re-rentrer ans le café et lui donner mon numéro devant tout le monde...

J'attends 2 minutes.

Regarde l'heure.

Faut que j'y aille, merde.

Bon, c'est décidé, à bientôt cher homme!

Bref, voilà comment j'ai failli lui donner mon numéro!

Publicité
Commentaires
L
et bien mon cher, si tu me trouves un éditeur qui veut publier ma petite vie de tous les jours et mes "folles" péripeties, fais-moi signe, car j'ai de la matière : j'ai des journaux intimes pleins à craquer!
S
Tu me fais hurler de rire, Lili. Tu as songé à écrire tes mémoires?
L
@ B&M: bon alors c'est mignon!<br /> <br /> @ juan: je l'ai jeté de rage juste après!
J
Bah garde bien le papier de freedent...<br /> <br /> pour la prochaine fois<br /> <br /> Comme ça t'as jsute à l'oublier ;)<br /> <br /> <br /> Bisous
B
bien sûr mignon, les hésitations, l'aller retour puis le renoncement, je trouve ça génial
Lili L'Amazone
Publicité
Derniers commentaires
Publicité