Mon journal
En plus de relater quelques-unes de mes frasques sur mon blog, j'écris un journal intime.
Précieux élément que je tiens depuis ma plus tendre enfance. J'en possède même plusieurs.
Le premier doit dater des mes 8 ans, pas très intéressant la vie d'une gamine de 8 ans. Je raconte principalement ce que j'ai bouffé! Super! (je me suis aperçue que j'avais arraché les pages, merde, je ne saurais plus jamais ce que j'ai mangé à 8 ans.)
Je l'ai repris pour le continuer dès ma 4ième... C'est là que ça devient marrant! Je parle de mecs! Plutôt d'un mec J-M, mon amour de jeunesse... Ah J-M, toute une histoire...
Le deuxième commence à être un peu mieux. Histoires de lycée et râteaux en tout genre. C'est à mourir de rire.
Vient l'énorme carnet, le troisième. Il m'a servi de la 1ère à ma première année de prépa. Pas mal celui-là, ça commence à devenir sérieux. Je parle de tout et de rien. De réflexions sérieuses ou futiles. De mes engueulades avec mon père. De mes mecs et de mes péripéties... Quasiment 300 pages.
Le Quatrième est le carnet spécial Bourriquet. Non pas que j'aie voulu spécialement lui dédier un carnet, mais il s'est avéré qu'il m'a donné tellement de fil à retordre en 7 mois... Du 7 juin 2006 au 27 janvier 2007 j'ai écrit pas moins de 300 pages sur cette histoire... Sans compter les pages où j'en parle après!
Le cinquième est l'actuel.
Je n'aurai qu'une chose à dire : j'ai vraiment bien fait de tenir ce géant journal intime.
Ça permet de voir l'évolution, de se souvenir aussi. De faire le point sur ce qu'on a fait, sur nos conneries. Bref, ça nous économise des séances chez le psy.
A 14 ans, je peux vous dire que j'étais sacrément bébé.
A 15 ans, j'étais sacrément dépressive, et sacrément nulle et niaise avec les garçons (ouais c'était des garçons à l'époque!)
A 16 ans, je me faisais avoir comme une bleue par les mecs.
A 17 ans, j'avais encore des principes.
A 18 ans, je faisais n'importe quoi au lieu de bosser mes concours.
A 19 ans, je m'acharnais à vouloir faire marcher des relations impossibles (surtout une en fait) sans baisser les bras ni me rendre à l'évidence.
A presque 20 ans, je peux dire que j'ai fait de sacrés progrès!
J'ai compris qu'il fallait bosser.
J'ai compris que je devais me "reconstruire" seule. Pas avec un ptit con dans mes pattes.
J'ai compris enfin qu'il valait mieux être seule que mal accompagnée.
J'ai compris mes erreurs.