Ma mère et mon vibro
Je pense que de nos jours, la plupart des femmes ont en leur possession un vibromasseur, en ont possédé un ou en posséderont un. Enfin, c'est ce que je me dis pour me sentir moins seule.
Moi, personnellement, j'en ai testé 3, et il m'en reste deux.
- le premier était le célèbre "rabbit", moche, gros, se tortillant dans tous les sens... personnellement il ne m'a fait ni chaud ni froid (sauf si on considère que la peur qu'il m'a procurée à première vue est un effet voulu de l'appareil!)
- le deuxième est un gode/vibromasseur rose, moche, qui bande mou en forme de "U" avec une partie gode et l'autre qui remonte au niveau du clitoris. Je précise au niveau, parce que c'est loin d'être du sur-mesure ce truc...
- le troisième, un petit poisson aux yeux globuleux, un peu flippant mais marrant avec pour seule fonction de vibrer. Je regrette juste d'avoir pris un modèle avec une nageoire dorsale, c'est pas facile tous les jours!
Ma petit histoire concerne le numéro 2. Le gode rose qui bande mou.
Comme j'habite avec ma mère (même si je fais mes études ailleurs cette année), vous comprenez bien que le truc, je dois un peu le planquer.
C'est donc ce que j'ai fait. Je l'ai rangé dans son emballage transparent pour plus de discrétion et je l'ai mis dans un tiroir inusité de mon armoire.
-Acte 1 : Un beau jour, alors que je faisais je ne sais plus quoi, ma mère m'annonce qu'elle à fait du rangement, et qu'elle a retrouvé deux hauts de soirée qu'elle a rangés avec le reste de mes T-shirts. Elle sort de ma chambre.
Et là je me rends compte que les hauts en question servaient à cacher l'objet du délit au cas où le tiroir serait malencontreusement ouvert.
Tout effrayée de ce que je m'apprête à vérifier, j'ouvre le tiroir et constate avec effroi que le gode rose est rangé sur le côté et que deux paires de gants trônent à son côté.
- Acte 2 : Pas plus tard qu'hier, alors que je regardais une recette de macarons pistache sur internet, voilà que je vois ma mère qui recommence à farfouiller dans l'armoire maudite.
Je lui demande alors : "mais qu'est-ce que tu fais?
Elle me dit alors, en me tendant le gode: "je me demandais ce que c'était ça"
A quoi j'ai répondu très calmement, bien qu'un peu agacée : "mais pourquoi tu fouilles?" (tu noteras comme j'ai très bien réussi à réorienter la conversation sans répondre)
Elle : "bin je voulais voir si j'avais pas une tunique blanche rangée ici"
Nb : Penser à jeter ce putain de gode rose qui bande mou.